Julien a trente ans

9/22/2006

Bilco

Mon cher Julien,
tu ne sais pas encore qui c'est qui va te souhaiter un bon anniversaire, et la photo ci-dessous ne t'aidera pas beaucoup, mais si tu le savais, je crois que tu prendrais tes jambes à ton cou (et la photo ci-dessous aide cette phrase au niveau de l'humour)...

... Tu prendrais tes jambes à ton cou, parce que tu es amateur d'humour surpuissant et que ton humble serviteur n'arrive pas à la cheville d'un maître en la matière.
Un humour que j'ai vu se développer les fois où je passais par le B17 (photo ci-dessous). Ah oui ce bon vieux B17, que de souvenirs...


(Quand on y pense, c'est un peu triste de voir que 6 ans après on se rappelle encore du numéro de cette salle comme si c'était hier et surtout, comme si nous avions été tous deux incapables de vraiment ressentir quelquechose de fort entretemps pour un autre local.
Constat d'échec ? En même temps, travailler encore dans un local aujourd'hui ne serait pas forcément bon signe...)


Oui, la personne qui fait résonner en toi cette corde nostalgique est peut-être sur cette photo... Ou peut-être est-elle cachée dans la bibliothèque des Bédévores, en train de soit préparer une bonne farce, soit lire une Bédé (quoi d'autre ?).


Mais laissons-là ces considérations passéistes : nos lecteurs ont envie d'en savoir plus sur toi.
Sachez, chers amis, que Julien n'a pas toujours été ce parangon du rêve américain, Gun à la ceinture, lunettes fumées, biceps surdéveloppés, torse bronzé au bord de l'océan, bref un corps de rêve mis en valeur par une composition photographique au symétrique découpage (et par l'avorton à côté).


Julien, tu fus d'abord le représentant officiel d'American Appareil, une marque de chemise de bûcheron canadien, dont l'épaisse laine leur permet de garder la température de leur corps au-dessus des normes saisonnières et d'avoir chaud en fait.
On te voit ici présenter la collection automne hiver printemps été 1997-1998-1999-2000-2001...


T'as raison de garder un T-Shirt en-dessous, déjà parce que c'est la mode, et ensuite parce que le jaloux derrière toi est peut-être sur le point de te piquer la chemise pour aller essuyer la vaisselle (peu de risques quand même).
Sur cette image apparaissent déjà les prémices d'un futur américain : concours de cool dans la tenue de la clope, boisson gazeuse XXL et téléviseur géant de 1 mètre de diagonale (on ne dirait pas comme ça, mais il faut remettre les choses à l'échelle).
Car oserai-je le rappeler, pour ceux qui ne connaîtrait pas leur Van Rète sur le bout des doigts, Julien est très grand (ce blog contient des révélations explosives).
Nécessité de tenir le lecteur en haleine VS impératif de correction d'un Family Blog... Je ne vous cache pas que je suis bien embêté avec la photo suivante...
Dois-je la publier au nom du droit à l'information et à la franche gaudriole ?
Réponse : ceux qui craignent d'être choqués par cette image explicite n'ont qu'à télécharger cette page en HTLM.


Assez d'hypocrisie, j'envoie l'image (tu croyais quant même pas que t'allais éviter les Powerpoint vengeurs en te mariant en douce ?) :


Certains esprits mal placés pourraient y voir une connotation sexuelle... Illusion d'optique ! Mon amie Sandra (que je salue au passage) n'est pas du tout agenouillée dans une position explicite, encore une fois tout est une question d'échelle !
Et d'abord, qui est sur cette photo ? Après tout, on ne sait pas. Pourquoi tout le monde dit c'est Julien, rhôô tout de suite ! Peut-être à cause d'un détail vestimentaire récurrent ?
Arrfff encore une fois trahie par sa chemise !
Mais il existe de rares documents d'époque où elle n'apparaît pas. La preuve en image :
C'est le moment de sortir une loupe pour ceux qui veulent jouer au jeu des sept erreurs.
L'enquêteur attentif pourra trouver des indices...
... textiles sur la monomanie de l'ami Julien
... poilus sur le propriétaire des jambes sus-mentionnées
... culturels : comme quoi les livres ne servaient pas qu'à caler la table basse dans l'appart' de la rue de Villarceau.
On reste dans la même thématique avec la photo suivante :


C'est un retour de soirée comme tant d'autres, chacun rapportant un "trophée" à exhiber plus ou moins fièrement. Pour Julien, rien moins qu'un numéro de téléphone ! Pour d'autres, 5 litres de glace à la vanille !
C'est idiot, on n'avait pas de congélo.
Tout ça n'a duré évidemment qu'un temps, tout a fondu, sauf les bons souvenirs.
Le souvenir d'années privilégiées en colocation avec mon ami Mask (son nom de plume de l'époque... Mask pour "Masquerouge", un héros de Bd qui volait au secours des orphelins).
Mask, un garçon avec des principes. Et des actes en accord avec ces principes.
Il y a une phrase de toi qui me revient, c'était un jour où on allait manger sur le parvis de la Pref' et là tu m'as dit :
"Moi ma philosophie, c'est de la modération en tout, même dans la modération".
Après tu as commandé 4 Big Mac et 1 grande frite.
Tu me fais bien rire. Joyeux anniversaire.
Bilco
PS : Ravi de t'avoir finalement prêté des fringues pour aller dans des soirées classes où on se faisait trop draguer par de chouettes nanas en uniforme qui insistaient pour nous donner des cigarettes et nous prendre en photo !